Un couple de client.e, à la retraite. Ils viennent au magasin depuis l’ouverture, tous les week-end. Habitent à Nantes et repartent toujours avec leur panier de légumes. Venaient déjà acheter les mêmes produits au marché. C’est un couple recomposé et ils ont chacun une fille, toutes les deux maraichères. L’une est agricultrice à l’origine de Court-circuit, maraichère à Sarzeau avec son compagnon... L’autre, a ouvert un magasin de producteur à Saint-Avé. Se disent sensibilisés à l’agriculture biologique et apprécient d’être en contact avec les producteurs, de les connaitre, aller chez eux, leur faire des retours sur les marchandises et en retour, entendre parler des des difficultés de leur travail, « cela permet de comprendre que les prix soient plus élevés ». Défendent la vente directe pour les relations humaines et sont devenus « militants », progressivement, via leurs enfants. Evolutions constatées depuis 13 ans : au début, il n’y avait pas d’agriculteurs bio sur le marché de Sarzeau, mais progressivement, ils en ont vu un qui vendait en Amap, puis un deuxième. Deux magasins bio se sont ouverts. L’offre s’est agrandie mais ne répond pas complètement à la demande. (Ils citent aussi les Biocoop à Surzur, Theix). Ils évoquent le parcours de leur fille installée à Sarzeau, ils ont d’abord bénéficié d’un terrain prêté et ont vendu au marché de saint Armel avant de trouver un terrain avec l’aide du maire de Sarzeau, dont ils sont à présent propriétaire. Ce terrain inoccupé mais en friche, a demandé bcp d’efforts pour sa remise en culture et le travail reste dur et chronophage. Cette difficulté à trouver des terres touche d’autres jeunes, qui préfèrent être propriétaires car cela leur offre plus de sécurité. Mais ils rencontrent des difficultés à trouver un logement, un permis de construire sur terrain agricole : les jeunes agriculteurs vivent donc souvent en mobile home ou bien, pas sur place. Or loger sur place est important pour pouvoir surveiller, par exemple l’été a